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Porcelaine de Bayeux:
La fabuleuse odyssée : 140 ans de secrets et de luttes révélés

Joachim Langlois, le fondateur intrépide aux multiples talents artistico-technique

#Bayeux : Des tasses en #porcelaine fine signées Joachim Langlais, chef d'œuvre du XIXe siècle Cet ensemble rare témoigne de l'âge d'or de la célèbre manufacture normande au temps des LANGLOIS . Ces pièces en porcelaine, finement décorées de scènes pastorales délicates, symbolisent le talent des artisans bayeusains sous le Second Empire. Joachim Langlais, peintre et doreur de renom, appose ici sa griffe sur ces #tasses_porcelaine aux anses ouvragées, dont les coloris chatoyants ont traversé les âges sans pâlir. Ces coupes, aux détails ciselés à la main, portent la mémoire de l'une des plus prestigieuses #fabriques_françaises de #céramique du #19eme.  Ce service précieux témoigne de l'excellence de la production bayeusaine à son firmament avant le déclin des années 1950. Il constitue un formidable exemple du raffinement que pouvaient atteindre les plus virtuoses artisans de #Normandie."

En 1812, après la fermeture de la manufacture de Valognes, Joachim Langlois décide courageusement de relancer l'activité porcelainière en Normandie. Il jette son dévolu sur Bayeux pour sa proximité avec Paris, débouché commercial prometteur. S'installant dans l'ancien couvent des Bénédictines, il transfère une partie du matériel et récupère les ouvriers et décorateurs de Valognes pour assurer la continuité de la production et bénéficier de la clientèle existante, conservant même un dépôt commercial sur place. Parallèlement, il ouvre une boutique à Paris et importe le kaolin de Dielette par bateau. Pour se faire connaître, il offre des vases Médicis à l'Impératrice Marie-Louise de passage en 1813, obtenant le prestigieux titre de Manufacture Impériale et Royale. Mais avec la chute de l'Empire, l'activité périclite. Langlois compense en se diversifiant dans les articles techniques et ménagers. Touché par la mort tragique de sa fille en 1815, il persévère néanmoins. Sa curiosité le pousse à expérimenter la caustographie sur porcelaine, technique proche de la lithographie. En 1828, sa production variée et son innovation sont enfin récompensées.

L'héroïque veuve Langlois fait front contre vents et marées

A la disparition de son mari en 1830, Madame Langlois est fin prête à prendre les rênes de l'affaire, après 30 ans de collaboration étroite à Valognes puis Bayeux. Elle peut compter sur ses enfants dévoués, notamment son fils Frédéric, fin technicien. Mais ce dernier les abandonne suite à une dispute religieuse l'opposant à sa famille protestante, pour créer sa propre fabrique. Ce départ handicape sérieusement la manufacture désormais privée de son successeur masculin. De plus, la concurrence parisienne et limousine s'intensifie. Madame Langlois réduit alors la production de luxe onéreuse au profit des articles techniques et ménagers, des valeurs sûres. Si le niveau d'activité se maintient, le déclin menace. Mais elle parvient à préserver la fabrique grâce à une qualité irréprochable, saluée par des médailles aux Expositions. A son décès en 1847, elle laisse une affaire certes amoindrie mais encore viable.

Ce #vase_balustre en #porcelaine de #Bayeux est une #pièce_rare datant de 1825 à 1830, période des célèbres manufactures Langlois. Il présente un délicat décor de #motifs_chinois réalisé en #bleu_sous_couverte, #rouge_de_fer et #dorure. La finesse de ce #décor_oriental témoigne du talent des artisans français de l’époque et de leur maîtrise des influences venues d’Asie.  La forme fuselée de ce vase et ses dimensions réduites en font un #objet_décoratif facile à exposer, aussi bien dans un #intérieur classique que contemporain. Pour mettre en valeur ses couleurs chatoyantes, on l'associera à un mobilier Biedermeier ou Napoléon III.  Amateurs de #porcelaine_ancienne et de beaux #objets_chinés, craquez pour ce vase Langlois ! Il saura apporter une petite touche d’#exotisme à votre #déco avec #élégance et #raffinement. Le cadeau idéal pour les aficionados d'#art_asiatique !

Trahison et drame familial : le déclin fatal des sœurs Langlois

En 1847, les sœurs Langlois tentent avec abnégation de perpétuer l'œuvre familiale. Mais la révolution de 1848 et la récession économique qui s'ensuit portent un coup fatal à la manufacture déjà fragile. Dépourvues du génie créatif et commercial de leur père, elles s'avèrent incapables d'endiguer le déclin. L'effectif fond à 25 personnes tandis que plusieurs ateliers ferment. La production languit malgré quelques sursauts et nouvelles créations. Le cœur lourd mais lucides, Jenny et Sophie se résignent à vendre en 1849 pour sauver ce qui peut encore l'être, après un baroud d'honneur de deux ans pour préserver le legs ancestral. Elles trouvent en François Gosse le repreneur providentiel alliant surface financière et compétence technique pour insuffler un nouvel élan.

François Gosse, le visionnaire aux fours révolutionnaires

François Gosse opère une véritable révolution à la manufacture. Ce Parisien possède déjà un atelier renommé de décoration sur porcelaine dans la capitale. Dès son arrivée en 1849, il arrête les frais sur la production de luxe, beaucoup trop concurrencée. Il mise à la place sur les articles utilitaires (vaisselle, chimie, électricité) et créé une gamme de vaisselle ménagère typique de Bayeux, misant sur la qualité et un décor original. Pour baisser ses coûts, il rachète les carrières de kaolin, installe des fours innovants et importe du charbon. Ses prix s'effondrent tandis que la production explose, passant de 25 à 100 employés. Les succès s'enchaînent aux Expositions universelles. En 21 ans, ce visionnaire hisse la manufacture au firmament et transmet à son fils une affaire florissante.

Ce superbe #vase_couvert en #porcelaine de la #Période_Gosse est un véritable #objet_de_collection. Sa panse est décorée de magnifiques #chinoiseries représentant des #oiseaux et des #fleurs aux couleurs vives, le tout rehaussé de fines dorures à l'#or. Les deux #anses en forme de branchages apportent mouvement et légèreté à l’ensemble. Datant de la période 1849-1878, ce vase témoigne du talent des #artisans #bayeux sous la direction de Charles Henri #Gosse. Pièce #patrimoniale rare, ce vase #vintage constitue un cadeau précieux pour les amateurs d’#art_oriental et de #porcelaine_ancienne.   Avec son riche #décor_asiatique, il saura trouver sa place aussi bien dans un #intérieur #classique que #contemporain. Pour un style #épuré, on l'associera à d'autres objets aux lignes simples; pour un style plus #baroque, on le mariera à du mobilier Biedermeier ou Napoléon III.  Alors, succomberez-vous au charme délicat de ce vase couvert #bayeux qui saura sublimer votre #déco avec #raffinement

Paul Gosse, un règne éphémère brutalement interrompu

Fragile de santé, Paul Gosse prend les rênes de la manufacture en 1870, pour un règne éphémère. S'il développe de nouveaux décors, il ne peut imprimer durablement sa marque, contraint de fréquents séjours parisiens pour se soigner. Atteint par la maladie, il s'éteint prématurément en 1874. C'est sa jeune épouse qui tente courageusement de perpétuer l'élan insufflé par la dynastie Gosse, épaulée par leur bras droit Pesnel. Mais rapidement écrasée par le poids des responsabilités, elle préfère céder l'affaire encore florissante après 4 ans à la barre. Elle trouve en Jules Morlent un repreneur fortuné pour amorcer un nouveau chapitre.

Jules et Edouard Morlent

En 1878 Jules Morlent, le premier d'une dynastie qui régnera jusqu'à la fin, prend les commandes de la manufacture. Il opère un recentrage stratégique vers les produits utilitaires, abandonnant les pièces de luxe définitivement. Pour rendre la production plus compétitive face à la concurrence étrangère montante, il entreprend la modernisation des équipements, avec machine à vapeur et tours mécaniques. Associé à son frère Edouard en 1882 sous la bannière "Morlent Frères", ils enchaînent les médailles d'or aux Expositions internationales, signe de l'excellence retrouvée de la porcelaine bayeusaine. Leur pari d'une production rationalisée de masse s'avère gagnant.

Cette élégante #partie_de_service en #porcelaine de #Bayeux témoigne du savoir-faire de la manufacture Morlent entre 1878 et 1951. Le délicat décor de #marguerites bleues se détache avec raffinement sur l'émail blanc immaculé. Les pièces sont marquées du logo BX sous la base, signature typique de cette époque.  Ce service à thé/café aux lignes épurées séduira les amateurs de #mobilier_vintage et de #décoration_épurée. Ses couleurs douces et printanières illumineront votre intérieur avec légèreté. Pour un effet sophistiqué, associez-le à des pièces design scandinave ou industrielles.  Simple et authentique, cette #porcelaine_ancienne incarne le chic à la française qui traverse les époques avec élégance. Elle saura trouver naturellement sa place dans votre décoration intérieure, qu'elle soit classique ou résolument contemporaine.

Jules Morlent reprend le flambeau et entame la modernisation

Resté seul maître à bord après le retrait de son frère, Jean-Pierre Morlent s'appuie sur son beau-frère Georges Saintville pour diriger la manufacture. Ils accentuent encore la spécialisation dans la porcelaine de laboratoire, dont la demande explose avec les progrès scientifiques. Le fils de Jean-Pierre, Michel, ingénieur talentueux formé à Sèvres, les rejoint en 1934 pour préparer la transition générationnelle. Malgré la crise économique des années 1930, les carnets de commandes restent bien remplis. Mais la Seconde Guerre mondiale porte un coup d'arrêt à leur dynastie naissante. Mobilisé puis prisonnier, Michel ne peut reprendre du service qu'après la tourmente. Son père assure l'intérim dans des conditions épiques.

Les frères Morlent, duo gagnant pour contrer la concurrence étrangère

Sorti exténué du conflit mais miraculé, Jean-Pierre reste seul au commande après le décès de son associé Saintville. Il comprend vite que des investissements massifs sont indispensables pour moderniser l'outil de production obsolète et relancer l'activité dans un monde transformé. Une société anonyme est créée en 1945 sous l'impulsion du directeur Dagron, attirant des capitaux frais. Du matériel dernier cri est installé, dont un four révolutionnaire de 40 mètres de long, l'un des plus avancés d'Europe. Hélas, cette technologie de pointe s'avère désastreuse en pratique. Malgré la mobilisation des Morlent, les pertes s'accumulent. La jeune société doit se résoudre à jeter l'éponge en 1951, signant l'arrêt de mort de la vénérable manufacture bayeusaine.

CONCLUSION:

Ainsi s'achève l'épopée de la manufacture de #Bayeux, fleuron de la #porcelaine_normande qui a brillé pendant 138 ans grâce au talent de familles visionnaires. Faute de modernisation, l'usine ferme ses portes en 1951, emportant avec elle un patrimoine historique considérable. Néanmoins, son esprit pionnier perdure à travers le matériel récupéré par #Parville et la richesse de ses créations, témoignages éternels de l'âge d'or de la porcelaine bas-normande. #patrimoine #histoireindustrielle #fabrication #artisanat

La porcelaine de Bayeux a connu une histoire riche et mouvementée, marquée par des personnages emblématiques tels que Joachim Langlois, le fondateur intrépide, Madame Langlois, l'héroïque veuve, et François Gosse, le visionnaire aux fours révolutionnaires. La manufacture a connu des périodes de succès et d'innovation, mais aussi des moments de déclin et de lutte pour survivre face à la concurrence. La famille Morlent a joué un rôle important dans l'histoire de la porcelaine de Bayeux, en modernisant l'outil de production et en se spécialisant dans la porcelaine de laboratoire. Malgré les efforts pour relancer l'activité après la Seconde Guerre mondiale, la manufacture a dû fermer ses portes en 1951, mettant fin à une aventure de 140 ans.

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Ces #gobelets_anciens en #porcelaine de #Bayeux sont une magnifique #suite_de_trois pièces à #décor_floral dans le style #Imari. Ils sont marqués au #caducée, signature de la manufacture de porcelaine tenue par la #Veuve_Langlois dans les années 1830-1840. Ces #pièces_de_collection présentent de délicats motifs fleuris bleus et rouges sur le col et le pied qui rappellent les porcelaines #exportées vers le #Japon à la même époque. Ces #objets_décoratifs témoignent du savoir-faire exceptionnel des #artisans_français du #XIXème_siècle. Amateurs de #mobilier_ancien et de #porcelaine_vintage, ces gobelets constitueront un superbe #cadeau_original et #tendance pour votre #intérieur #cosy et #chic !

 

Auteur : Claude VILARS expert en Arts

 

 

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  Porcelaine Valognes Caen Isigny

Tasse à café ou à thé en porcelaine de Caen du XIXe siècle, objet de collection
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